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Bon à savoir !
Page d'infos sur Rome pour un vouyage sans fautes !
Cette page d’infos sur Rome a pour but d’expliquer certaines dynamiques typiquement romaines et italiennes , auxquelles vous pourriez ne pas avoir trop l’habitude. Et encore , de répondre aux questions les plus fréquentes posées le long de mes 12 ans d’expérience comme guide. Ce sont donc, des informations bonnes à savoir si vous visiterez Rome avec moi, ou si, hélas, vous le ferez tous seul !
Finalement une dernière chose ! Si vous décidez de vous confier à un guide local pour visiter Rome, profitez-en pour vous faire conseiller sur que visiter , mais aussi sur l’organisation du voyage . Et s’il vous propose , s’il vous conseille, faites-lui confidence car derrière ces propositions , il y a des années d’expérience !
Sur ce site, vous trouvez aussi des autres pages informatives, comme par exemple où loger à Rome, où manger, une liste de 89 choses à faire à Rome pour vivre pleinement une experience unique , et un plan de Google pour repérer tout ce que je vous conseille de voir et de ne rien manquer de l’essentiel.
Et alors, quoi dire encore ? Bonne lecture !
Guides officiels de Rome
En Italie , comme en France , les guides conférenciers doivent être autorisés avec un examen qui certifie la profonde connaissance du territoire. Donc, on ne s’improvise pas conférencier. On choisit de le devenir, on étudie des années pour acquérir les connaissances nécessaires des monument et du territoire. On fait des visites sur place, avec archéologues, professeurs universitaires, guides conférenciers avec expérience. On a besoin d’années et années d’étude et formation pour savoir et connaitre Rome profondément et communiquer cette connaissance et cette passion au visiteurs qui nous engage pour la visiter.
Mais dans ces derniers années, et à la suite d’une ouverture voulu par l’Europe, à Rome comme ailleurs, vous pourriez trouver des guides autorisés oui, mais pas forcement à Rome, par exemple à Florence, à Palerme, à Milan. Je ne doute pas sur leur professionnalisme et préparation mais, je vous conseille de choisir un guide autorisé dans le territoire que vous visitez.
Vendeurs à la sauvette des billets et des visites guidées
Autour du Vatican et du Colisée, les sites les plus visités par les touristes, vous rencontrerez des soi-disant promoteurs qui sont toujours prêts à vous renseigner, mais aussi prêts à vous proposer des tickets d’entrée pour le Colisée et le Vatican et des visites guidées. Méfiez-vous! Il s’agit d’une activité douteuse qui crée beaucoup de problèmes aux opérateurs officiels et alimente une sorte de marché parallèle hors de la loi. Évitez de tomber dans leurs mains, organisez votre voyage avant de partir, achetez les billets on line, et seulement sur les sites officiels et adressez-vous à un guide local autorisé! Comme moi, par exemple !
Pour la même raisons, j’insiste à fin que vous achetiez les tickets d’entrée seulement par le sites officiels de ces deux monuments : le site coopculture.it pour le colisée et le site museivaticani.va pour les musées du Vatican.
Horaires des visites guidées
Mes visites guidées ont normalement lieu aux horaires qui, sur la base de mon expérience, sont les plus propices au bon déroulement de la visite. Je m’excuse si je vous propose de commencer tôt le matin, ou de nous voir à 13h00. Mon expérience me suggère que ce sont ceux-ci les moments où il y a moins de monde à l’intérieur des musées ou dans les files d’attente. Nos billets sont toujours coupe-file mais la file pour les contrôles des pass sanitaires et de métaux, celles-ci il faut les faire. Voilà expliqué pourquoi certaines visites se font seulement à 9h00 (voir Visite de la Chapelle Sixtine) et pourquoi l’ordre de la visite, des fois, ne peut pas changer.
Les points des rendez-vous sont normalement devant le site qu’on visite. Ce choix est fait pour vous permettre de profiter au maximum du temps qu’on passera ensemble, sans distractions et ni perte de temps. Ces lieux sont toujours décrits dans mon email de confirmation avec quelques instructions de comment y arriver.
Billets saut-file et les files à faire
Les fontaines de Rome
Gardez toujours une bouteille en plastique dans votre sac, vous pourrez la remplir d’eau à toutes les fontaines que vous trouverez sur votre chemin. L’eau des fontaines est absolument potable, très bonne, fraîche et parfois pétillante. C’est la manière la plus bon marché de se désaltérer à Rome… mis à part un bon verre de vin, bien entendu!
Traverser la route
Pour traverser la route à Rome, il faut faire attention même quand on est sur les passages piétons. Avant de quitter le trottoir, il faut s’assurer que le conducteur de la voiture qui arrive vous ai remarqué et qu’il va s’arrêter. C’est une question des regards! Jamais se jeter sous les roues des voitures seulement parce que, en étant sur un passage piétons, on est convaincu d’avoir la priorité.
La nourriture italienne
Souvent, ce que vous considérez de la vraie nourriture italienne, ne l’est pas vraiment pour nous.
La soi-disant glace à l’italienne qui sort d’une machine tout en créant une belle forme en spirale, ça n’existe pas chez nous. Au contraire, la vrai glace artisanale est toujours travaillée à la main avant d’être déposée soigneusement sur un cornet ou dans une coupelle par une spatule. Et la crème chantilly (panna), qu’on peut rajouter en touche finale sur la glace, elle n’est pas sucrée, elle est bien épaisse et surtout elle est offerte! Bonne dégustation!
A’ Rome, la pizza est toute fine et croustillante et chaque type a sa propre garniture, sur une base rouge/tomate ou blanche/sans tomate, de mozzarella et deux ou trois autres ingrédients, mais pas plus que ça. Coupez la en triangles et mangez la avec les mains !
Les pâtes en Italie se mangent “al dente”, c’est-à-dire cuites comme il faut, sans dépasser le temps de cuisson, plutôt en le réduisant pour obtenir des pâtes qui craquent sous les dents. Pour nous, c’est un vrai sacrilège servir des pâtes collantes, c’est du mal fait. Et donc ne vous étonnez pas de trouver dans l’assiette des pâtes peut être un peu dures… c’est notre manière de les goûter. La meilleure! Lisez nos conseils pour savoir où manger à Rome.
Caffé et Cappuccino
Le café en Italie est un « ristretto » c’est-à-dire que si vous demandez tout cour un café, on vous servira un tout petit café qui remplit à peine la moitié d’une petite tasse. Si vous souhaitez la remplir complètement, vous devez demander un « café lungo », autrement un « américano », encore plus long. On criera au sacrilège si vous rajouter de l’eau dans la tasse: c’est comme pour vous rajouter de l’eau dans un verre de Bourgogne !
Les italiens prennent un « cappuccino e cornetto » le matin, au comptoir d’un bar, en petit dej. Parfois les serveurs gâtent leurs clients en saupoudrant du cacao amer sur la mousse du cappuccino qui devient ainsi un délice pour les gourmands. Le cappuccino n’est jamais consommé à la fin d’un repas. Ceux qui le font, on les reconnaît, ce sont des étrangers. A la fin d’un bon repas demandez plutôt un café « corretto » c’est-à-dire rallongé avec quelque chose d’alcoolisé comme de la grappa, de l’anice, du cognac, selon votre gout !
Lisez nos conseils pour savoir où manger à Rome.
Le clima de Rome
Rome bénéficie d’un climat méditerranéen merveilleux, typique de la côte italienne. Ce climat offre des températures douces pendant l’hiver et l’automne, mais des étés chauds et secs. La meilleure saison pour visiter Rome est l’automne. Le mot romain « ottobrata » veut justement indiquer une journée d’octobre, encore ensoleillée et chaude, alors que les couleurs ont déjà pris les nuances de l’automne.
C’est une atmosphère couleur pastel qui imprègne toute la ville et qui, hélas, ne dure que quelques semaines. Il ne faut absolument pas la rater. Les hivers sont doux, la température descend rarement au-dessous de 0, la neige est plutôt rare. Le mois le plus froid est sans doute Janvier. Le printemps est devenu la saison des pluies: ces dernières années, souvent, je me suis trouvée à Pâques, travailler sous un déluge universel! Le vrai printemps semble arriver très tard, au mois de mai avancé, quand la chaleur estivale se fait déjà sentir.
L’été à Rome est chaud et sec avec des températures autour de 30 ° C même si un record absolu a été mesuré le 20 aout 2021 avec 47 °C au centre-ville. Pour supporter une telle chaleur, il y a le Ponentino qui vient à notre secours: c’est un petit vent malandrin qui souffle, à partir de 11 heures du matin, quand la canicule commence à se faire sentir.
Il souffle, léger, du couchant, il fait à peine bouger les feuilles mais apporte avec lui une agréable fraîcheur volée à la surface de la mer. Stendhal aussi en parle dans son œuvre « Promenades Romaines »:A peine arrivés à la montée de la colline, nous avons trouvé un petit venticello délicieux qui venait de la mer. Nous l’apercevons en même temps pas trop loin de nous sur la droite là où elle est du bleu le plus foncé.
Comment s'habiller pour visiter Rome
Le transport à Rome
Se déplacer à Rome, comme dans toutes les grandes villes du monde, demande une petite préparation anticipée pour connaître les différentes options. En voici un petit résumé.
Les transport à Rome vers les aéroports
Rome a deux aéroports pour le transport des passagers: le principal, utilisé par les plus grandes compagnies aériennes, est l’aéroport de Leonardo da Vinci, mieux connu sous le nom de Fiumicino (FCO).
Un train direct, le “Leonardo Express” (le nom est écrit sur le côté du train) relie directement l’aéroport à la Gare Termini sans arrêts intermédiaires. Le billet coûte 14€. Le train part du quai 25 de la Gare Termini toutes les 30 minutes et met 33 minutes pour arriver à destination. La gare ferroviaire de l’aéroport se trouve en face du terminal T3.
L’aéroport di Ciampino (CIA), est au sud-est de la ville. Ici atterrissent les vols des compagnies low-cost comme Ryanair, Wizzair et Easyjet. De là, un bus “Terravision” part juste devant l’aérogare et arrive à la Gare Termini ou à la station Anagnina du métro A.
Le Métro
Le Métro de Rome compte seulement deux lignes qui traversent la ville en se croisant à la Gare Centrale/Termini. La ligne rouge A, et la ligne bleue B.
Ce système Métrobus offre une grande variété de billets et abonnements:
a) BIT 1,50 € : billet simple valable pour un voyage en métro et tous les bus et tramways pour 100 minutes.
b) 24H 7,00 € : pour une journée entière
c) 48H 12, 50 € : pour 2 jours.
d) 72H 18 € : pour 3 jours.
e) CIS 24 € : pour 7 jours
Il est possible d’acheter toutes sortes de billets aux distributeurs automatiques dans les stations du métro, les kiosques à journaux, les bureaux de tabac et les guichets de la société de transports en commun ATAC dans les principales stations du métro.
Si vous prenez le métro, choisissez toujours le dernier ou le premier wagon du train et faites très attention à vos effets personnels. Au milieu du train en effet, vous pourriez rencontrer des pickpockets. Ceux-ci s’aventurent moins dans les autres wagons. De même, faites attention quand vous voyagez dans des bus particulièrement encombrés.
Les taxis pour se déplacer à Rome
Pour se déplacer en taxi à Rome en toute tranquillité, il vaut mieux connaître les prix appliqués dans la ville. Rome est la ville européenne où les taxis sont les plus chers. Pour prendre un taxi en ville, il faut se rendre aux stations de taxis qu’on trouve sur les principales places. En cas d’urgence, il vaut mieux entrer dans un hôtel et demander au concierge de vous appeler un taxi.
Il est aussi bien sûr possible d’appeler un taxi directement à l’aide de votre portable. Il faut faire le code national +39 devant le numéros: 06 3570, 06 5551, 06 6645. Pour rejoindre les deux aéroports de la ville en taxi, la Commune de Rome a établi deux prix fixes: 30 € pour Ciampino et 48 € pour Fiumicino.
Se déplacer à Rome en voiture privée
Les nombreux embouteillages causés par la circulation automobile durant les années 70 et 80 ont poussé à la création d’une Zona a Traffico Limitato (zone à circulation limitée ZTL) dans le centre historique de la ville où les voitures non autorisées sont désormais interdites. Elle est caractérisée par des points de passage contrôlés avec caméras, actives de 7h30 à 18h30.
Si vous disposez d’une voiture, je vous conseille de la garer hors de la Zone ZTL et de vous déplacer avec les transports en commun, en scooter ou, mieux encore, à pied. A côté de la zone ZTL, il existe des parkings autorisés pour le stationnement, marqués par des lignes bleues (les jaunes sont pour les handicapés ou les livraisons et on n’a pas le droit d’y stationner).
Le stationnement autorisé coûte de 1 € à 1,20 € de l’heure selon les zones. Vous devez vous procurer un billet aux distributeurs automatiques situés sur les trottoirs et qui n’acceptent que des pièces ! De 20h00 (ou 23h00 selon l’endroit) jusqu’à 8h00 du matin, le stationnement est gratuit. Il existe aussi de grands parkings publics, toujours à côté de la zone ZTL, où les prix de stationnement sont plus modérés.
Le scooter, typiquement romain
Le scooter est un moyen très utilisé par les habitants pour se déplacer dans Rome. On estime qu’il y en a un pour 3 habitants, mais ce moyen de locomotion présente malgré tout quelques dangers. Dans le centre historique de la ville, en effet, il faut faire attention aux voitures et scooters qui ont pris la mauvaise l’habitude de doubler par la droite et par la gauche; il faut aussi faire attention au revêtement de la chaussée qui peut présenter des trous formés par les pluies et qui ne sont pas toujours réparés à temps. Il faut enfin prendre garde quand on conduit sur les sanpietrini, le pavé noir typique de Rome, qui, normalement, ne présente pas de trous mais d’énormes cuvettes et qui glisse terriblement quand il pleut.
Maintenant que je vous ai mis en garde contre ces risques, je dois admettre que le scooter est le meilleur moyen pour se déplacer à Rome, surtout à la belle saison. C’est vraiment très agréable, amusant et aussi bon marché. Vous aurez le temps d’admirer et de ressentir la ville comme un véritable romain.
